7 mars 2011

Ours

Toujours du mal à faire les animaux, mais là je ne suis pas mécontent de mon ours.

19 sept. 2010

Mauvais rêves



Avant-hier je discutais avec un pote de sujets divers et variés, quand soudain, sans que cela n’eut rien à voir avec la discussion en cours, il me sorti comme frappé d’un soudain souvenir qu’il tentais d’attraper au vol : "Oh dis donc… cette nuit j’ai rêvé que je niquais Alyssa Milano, ça avait l’air trop vrai".

Qu’est ce que ça m’énerve… C’est pas le premier à me sortir un truc comme ça. Y’en a qui rêvent qu’ils volent, d’autres qui s’envoient toutes les pinups du showbiz, et moi je redoute toujours le moment de dormir parce que j’ai peur de rêver.

Je ne fais jamais de cauchemars, juste des mauvais rêves. Pour vous donner un exemple, cette nuit j’ai rêvé que j’étais dans un Macdo gigantesque, dans toutes les directions il s’étendait jusqu’à se perdre dans l’horizon. L’odeur rance d’années de friture ininterrompue était plus vraie que nature, semblant sortir de nulle part, on entendait du Diam’s qui se mélangeant aux effluves de gras achevait de donner à cet endroit une atmosphère méphitique.

J’étais attablé devant un repas en kit, coincé sur la banquette entre la poubelle et un bac rempli de plantes en plastique, assis devant moi, Alain Minc m’expliquait "le libéralisme par les voies naturelles" avec l’enthousiasme d’un enfant un soir de Noël. Puis soudain il s’est levé furieux pour engueuler Arlette Chabot parce que ses frites étaient froides.


Oui, dans mon rêve y’avait pas Alyssa Milano, mais par contre Arlette Chabot tenait la caisse coiffée d’un filet à cheveux en plastique.

Profitant de ce répit, je tentais de me tirer de ce tête à tête assommant, mais quelle que soit la direction dans laquelle je me dirigeais, le self désert ne semblait jamais s’arrêter. Je me suis alors réveillé en nage, partagé entre le soulagement que tout cela s’arrête, et la frustration d’avoir un subconscient si mal inspiré. C’était pire que la fois où j’ai rêvé que mon ordi s'était changé en Mac.


Et là encore c’est rien, c’est le rêve ponctuel qu’on peut facilement expliquer quand on se fait tirer du lit par les infos du matin, mais il y’a les songes récurrents, souvent je rêve que je passe le bac, mais que je suis incapable de répondre au moindre sujet. Pire encore, ce rêve où je cours dans une pente, comme aspiré par la vitesse, je sens bien que je ne contrôle plus ma course qui m’emmène vers un obstacle que je tente de sauter mais alors que je m’apprête à reprendre ma course de l’autre coté, je me rends compte que je me suis jeté dans le vide et que l’atterrissage risque d’être violent la vitesse de la chute me donne des fourmis dans le ventre doublé d’ une poussée d’adrénaline qui finit par me réveiller. Le plus étonnant est l’état d’angoisse dans lequel ces expériences oniriques me laissent. Au point de devoir aller à la boulangerie alors que je n’ai pas faim, juste pour me replonger dans le réel comme dans de l’eau froide et m’extirper de mon imaginaire chaotique.


Mais au fait… qu’est ce qu’elle devient Alyssa Milano ?



2 juil. 2010

Mimétisme indigent.



Choisir le prénom de son enfant, quel casse-tête! Il faut tomber d’accord sur quelque chose d’original mais qui ne soit pas non plus un handicape, essayer de coller à l’époque... Un prénom c’est pour la vie, et on a tous croisé un jour une personne qui maudissait ses parents de lui en avoir donné un bien naze.

Je me souviens d’un François-Xavier, qui tenait à ce qu’on l’appelle FX, d’un Jean-Robert qui cachait méticuleusement son identité derrière un JR très tendance (enfin pour les fans de Dallas); et surtout d’une Guillaumette qui supportera toute sa vie sur son état civil la déception de ses parents qu’elle ne fut pas un garçon.


Comme je travaille souvent avec des enfants, j’ai le loisir de voir changer subtilement les prénoms à la mode. Un truc que j’ai remarqué est la tendance de plus en plus répandue de leur donner des prénoms anglo-saxons. Ainsi j’ai déjà bossé avec des Johnny, des Kate, des Eddie etc. je ne vais pas vous faire tout le calendrier, vous avez compris. Les plus perspicaces d’entre vous aurons même vu où je voulais en venir.


Non, pas du tout à l’impérialisme anglophone, mais au fait que ces gens fascinés par l’ambiance « Hollywood Avenue», donne souvent à leurs gosses des surnoms. Si vous voulez c’est un peu comme si un américain après avoir visité la France décidait d’appeler son fils Manu ou sa fille Béa.


En effet Johnny est le surnom infantile qu’on donne à John (Jean en anglais), Kate ou Katie est le diminutif de Katherine (Isabelle au Malawi), et Eddie le diminutif d’Edward (Fernand dans la Grèce antique).


Eh oui les anglais, (et les américains d’avantage) utilisent les diminutifs de façon bien moins familière que nous. Il n’ya guère que dans les moments emphatiques et les activités purement administratives qu’on commence à se montrer scrupuleux avec l’état civil.


Ainsi par exemple, les vrais noms de la famille Simpson sont :

-Homer

-Marjorie (Marge)

-Bartholomey (Bart)

-Elisabeth (Lisa)

-Margaret (Maggie)


Bref, je suis assez amusé par ce snobisme mal éclairé. Je ne vous parlerais même pas de certains cas surréalistes car ma démarche ici n’est pas d’en rajouter au fardeau de ces pauvres gosses.


Les modes étant ce qu’elles sont, certaines tournent court. A un moment la grande mode était d’appeler son fils Kevin, tant et si bien que cette génération emblématique arrivée vers l’âge de 12 ans, est devenu un quolibet peut amène sur internet. Les kevins(sic) étaient devenu l’archétype du casse pied capricieux, handicapé de l’orthographe et insupportable d’immaturité. (Guilde sérieuse recherche des joueurs motivés, kevins s’abstenir…) Il y’a même eu une association pour lutter contre ce stéréotype (un peu comme l’inoubliable lutte des Ginette contre Jean Roucas).


Un prénom qui m’amuse beaucoup aussi c’est Robert, franchouillard à mort, chargé de toute la ringardise hexagonale. Personne aujourd’hui n’appellerait son fils Robert. Pourtant demandez autour de vous qu’on vous donne le nom d’une célébrité se prénommant Robert, on vous répondra rarement Hue, Bidochon ou Laffont mais presque toujours De Niro, Mitchum ou Downey Jr : des ricains…allez comprendre.


Robert c’est mon deuxième prénom, c’est vous dire si j’ai fait le tour de la question.


J’ai une pensée émue enfin pour tous les Jean-Luc qui, dans les cours de récré, ont bien souffert de notre passion naissante pour la contrepèterie, mais là les parents n’avaient peut être pas vu le coup venir. Je dis peut-être parce qu’il y’a d’authentiques sadiques. Je me souviens que dans les années 90 la justice avait interdit à un couple portant le patronyme « Renault » d’appeler leur fille Mégane, quelque chose me dit qu’aujourd’hui elle fait des études de droit le cœur gonflé de reconnaissance.

16 mai 2010

Des jeux et des dessins

Quelques jeux publiés dans la presses. (J'ai enlevé quelques jeux en surimpression, qui cachaient un peu les dessins.)

2 mai 2010

Super-sourd

Après avoir été exposé à des enceintes radioactives lors d'un concert de Manowar il est devenu SUPER-SOURD!!!
Ouais je sais, j'ai un peu pompé sur Daredevil...

29 avr. 2010

31 mars 2010

La preuve en image!

-Une silhouette noire comme les ténèbres.

-Un nœud-papillon qui n’est pas sans évoquer des canines de fauve.

-Une couverture en forme d’oreilles pointues (ou de cornes comme vous voulez).

-Une démarche de géant sur le point de réduire une ville en cendres (allant curieusement à l’opposé du sens de lecture).

-Des yeux vides aux contours inquiétants comme ceux de Venom…


Non ce n’est pas le super méchant de la dernière mouture des Pokemons, mais le logo du salon du livre qui à eu lieu ce week-end à Paris. Voici donc la preuve de ce que j’ai toujours avancé : les livres sont des êtres maléfiques !